L'image de Sa Majesté la reine Elizabeth II (née en 1926) figure sur au moins 33 monnaies différentes utilisées dans plus de 50 économies nationales et juridictions fiscales dans le monde. Il est amusant de constater qu'elle détient le record mondial Guiness pour ce fait précis. La majorité de la richesse de l'économie britannique actuelle a été construite pendant l'ère coloniale, où l'impérialisme britannique intelligent et l'économie raciste étaient le principal ordre du jour. Les Britanniques ont été la première région économique à s'industrialiser, et c'est là que leurs efforts impérialistes ont pris forme, une forme diabolique.
"Les billets de banque actuels portant l'image de Sa Majesté la Reine continueront à avoir cours légal", - Banque d'Angleterre, 10 septembre 2022.
Tout a commencé à la fin des années 1600, lorsque la Grande-Bretagne (aujourd'hui le Royaume-Uni) s'est sérieusement tournée vers le christianisme, avant de devenir, quelque 200 ans plus tard, la première région politique (c'est-à-dire le pays) du monde à connaître une révolution industrielle. Cette industrialisation a valu à la Grande-Bretagne une reconnaissance économique critique, plus grande encore que celle de l'Égypte, qui était à l'époque la société la plus avancée du monde en matière d'éducation. En tant que premiers à révolutionner, les industriels britanniques ont révolutionné les domaines fondamentaux du secteur primaire de l'économie britannique, tels que la communication, la fabrication et le transport, ce qui a eu pour effet de créer des emplois dans le secteur des services, dans des domaines tels que la comptabilité, la vente, le tourisme et le droit. La Grande-Bretagne s'est rapidement fait connaître comme "l'atelier" du monde, et a donc obtenu une immense richesse, et c'est ainsi que l'impérialisme britannique est né.
Comme l'oncle Ben de Spider-Man l'a dit un jour, "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités", et c'est avec cette grande richesse que la Grande-Bretagne a commencé à s'amasser du début des années 1800 jusqu'au milieu des années 1900, où elle a atteint son apogée en termes de souveraineté (elle possédait une grande partie du monde connu) et de richesse, mais a cédé à la tentation d'abuser de ce pouvoir. En particulier après 1840, la politique économique du mercantilisme a été abandonnée au profit de la politique de libre-échange, plus attrayante sur le plan commercial et plus libérale sur le plan des transactions, c'est-à-dire avec moins de droits de douane, de quotas ou de restrictions. Les politiques de libre-échange ont été formulées pour la première fois par l'économiste britannique Adam Smith dans ses travaux universitaires fondamentaux, notamment dans son livre intitulé "La richesse des nations".
Entre les décennies 1870 et 1900, la production économique par habitant du Royaume-Uni a augmenté de 50 % (environ 28 livres sterling par personne en 1870 à 41 livres sterling en 1900), ce qui symbolise l'apogée de l'industrialisation, car les services fournis ne se limitaient plus à l'industrie manufacturière, à la comptabilité et au droit, mais concernaient également les services de divertissement (musiciens, acteurs et actrices de cinéma, etc.). En 1870, la production par habitant de la Grande-Bretagne était la deuxième plus élevée du monde, dépassée seulement par l'Australie.
L'économie britannique moderne s'est affaiblie depuis lors et, peut-être sans l'esprit de domination et de conquête d'antan, l'esprit vif des responsables politiques et des décideurs clés, tels que les premiers ministres des cinq dernières décennies, a également diminué. Le nouveau Royaume-Uni recherche la croissance économique sans profiter des autres nations et de leurs peuples, un état d'esprit radicalement différent de celui de diviser pour mieux régner. Les affaires britanniques, le pouls de l'ancien Empire britannique et de la nouvelle Couronne du Commonwealth, seront une préoccupation majeure pour le nouveau chef d'État, Son Altesse Royale, le roi Charles III.
Que Dieu sauve le Roi.
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